Les normes sont des repères, des référentiels fonctionnels qui permettent de nourrir un sentiment d’appartenance à l’environnement.
Bien que parfois nécessaires, ces normes, peuvent-elles favoriser une exclusion ? Une non prise en compte de l’unicité de l’individu ? Peuvent-elles occasionner des souffrances ?
Je vous propose d’aller à la découverte de : Pierre, Aurore et Shayan :
-Pierre, 21 ans :
« Suis-je "normal" ? A 21 ans, je n’ai pas encore eu de relation sexuelle, et pour moi, c’est sacré, je ne peux pas me permettre de le faire avec la première fille venue. On fait l’amour dans le but de donner la vie. Mes amis ne me comprennent pas et se moquent de moi lorsque nous abordons ce sujet. Alors je fuis le débat. ».
-Aurore, 31 ans :
« Mon copain dit que je suis sale et incontinente car je suis ce qu’on appelle une femme fontaine. J’en souffre terriblement. Je n’en parle pas à mes copines car je veux paraitre "normale" ».
-Shayan, 56 ans :
« Vivant en France depuis 26 ans et originaire d’Iran, pays dans lequel la transidentité est autorisée mais pas l’homosexualité, je suis mal dans ma peau et n’arrive pas à vivre ma sexualité. Je suis habité par la culpabilité et la honte. Je me cache et je fais comme si je suis dans la norme de l’hétérosexualité ».
Peut-être qu’à cet instant précis, vous ressentez de l’empathie pour Pierre, Aurore et Shayan ou au contraire vous vous dites qu’ils ne semblent pas être tout à fait "normaux".
Qu’est-ce que la "normalité" ?
La "normalité", c’est le fait d’être en adéquation avec un modèle idéal/un système de référence/une représentation intériorisée (introjectée) sans "discernement".
Les critères de la "normalité" sont définis à partir de plusieurs dimensions : religieuses, légales, biologiques (anatomique, physiologique), statistiques, sociales.
Comme nous l’avons vu en début d’article, certaines normes sont utiles au sein d’une société afin de faciliter le « vivre ensemble ». Nous conviendrons tous de leur utilité en ce qui concerne : les abus, la pédophilie…
Si les normes peuvent parfois être rassurantes et sécurisantes, elles peuvent également être vécues comme angoissantes, enfermantes, oppressives, jugeantes, excluantes notamment en ce qui concerne la sexualité ou les sexualités.
Elles peuvent générer de la souffrance (non acceptation de soi, dégoût de soi, honte…). C’est le cas pour Aurore, Shayan et Pierre qui éprouvent des difficultés à exprimer dans leur environnement, leur singularité et parfois même, leur identité profonde.
La thérapie permet d’oser affirmer sa singularité.
Pourquoi choisir la Gestalt pour vous accompagner ? :
La Gestalt est une thérapie qui met la personne au centre, plutôt que la norme. Ce qui nous intéresse, c’est la personne dans sa globalité, ainsi que ses interactions avec l’environnement, dans un très grand respect de l’unicité de chacun.
La Gestalt vise à éclairer les zones d’ombres (les parties de nous que nous jugeons non glorieuses et que nous cherchons à cacher par crainte d’être "anormaux") en travaillant sur l’image idéalisée de ce que l’on voudrait être pour correspondre aux attentes, aux normes de l’environnement.
Pour la mise en place d’ajustements nouveaux (comportements, pensées…) dans un espace particulièrement accueillant et respectueux des différences (y compris sexuelles) afin de faire émerger une façon singulière et fluide d’être au monde sans chercher à être dans la revendication.
Pour le travail sur ses croyances et les normes assimilées ou introjectées (prise de conscience, dé-construction, élaboration de nouvelles croyances plus adaptées).
Pour la régulation de la honte, l’acceptation-le respect de soi et la reconnaissance de sa propre humanité/valeur au même titre que celle des autres personnes dans l’environnement.
Pour trouver des nouveaux ajustements dans la manière d’aller au contact avec l’environnement, y compris lors des rencontres sexuelles.
Percevoir de la lumière, de la force dans tout ce qui constitue votre Etre, est possible. C'est le chemin que je vous propose d'emprunter ensemble.
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